Q : J’ai une question, est ce qu’il est vraiment possible d’arriver au Salut ?
Inévitablement, nous y sommes déjà, nous avons juste oublié et rêvons encore qu’il y a moi ET toi, séparés.
Q : D’en arriver à ne plus rendre réel ce qui est irréel ?
Dès l’instant où tu cesses de porter attention à ce que tu n’es pas, dès que tu cesses de croire et pardonne toutes les vues qui sembles t’apporter de la souffrance.
Q : De ne plus jamais se sentir coupable ?
Il y a deuxémotions en ce monde. Une seule est réelle.
De l’Amour découle l’action juste, dont la Source est pure, simple et sans opposé et Qui n’apporte que la paix.
De la peur découle la réaction qui n’apporte que souffrance, culpabilité et tout ce qui découle de cette croyance en sa réalité.
Au final toute action est juste car seul l’Amour existe.
L’opposé de l’amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoir d’opposé.
UCEM
Q : Et d’être en tout temps dans le pardon et l’amour de Dieu ?
Chaque instant, chaque situation, qui n’apportent pas une paix totale et sure t’offre une occasion de pardonner. Avec l’aide donnée par Dieu Lui-même à l’instant où nous nous sommes crus séparés, la voix pour Dieu nous a été donnée, ton seul Guide, le Saint-Esprit, le pont, le lien jamais détruit entre ce que tu crois être toi-même et Dieu que tu n’as jamais quitté en réalité. En donnant TOUTES tes perceptions, TOUT ce qui semble être problématique et qui ne t’apporte pas la joie, en regardant TOUT ça honnêtement avec Le guide qui est en fait la Vérité en toi, de ce que tu es et qui ne t’a jamais quitté parce que la pensée ne quitte jamais sa source, Saint Fils non coupable de Dieu tu te reconnaitras.
Mais regarde et reconnait le faux pour le faux car il ne peut être rendu vrai. Y’a que la vérité qui est vraie tout le temps sans quoi rien n’existe.
Q : Et par le fait même, faire mourir l’ego à tout jamais ?
Ce cours nous aide à voir et reconnaitre tout ce qui semble avoir été fait par ce qu’il appelle ego dans ses écrits. Mais l’étude de ces écrits nous enseigne également qu’après avoir vu tout ce qui semble avoir été fait, avec l’aide de notre Guide, nous saurons en reconnaitre l’insignifiance, la fausseté, l’irréalité, la non-existence de rien en fait et donc la seule façon de faire se dissiper « un rien » c’est d’arrêter d’y croire. Peut-on faire mourir ce qui n’a pas d’existence?
Et Ce Livre est un des outils offert pour défaire TOUTES les croyances qui semble apporter les souffrances, par l’entrainement de l’esprit avec l’aide du Saint-Esprit à séparer le vrai du faux car
Malgré le rêve, la vérité demeure à jamais inchangée, intouchée, inébranlable éternellement.
Q : Existe-t-il des personnes qui ont vraiment atteint le Salut ?
La personne, en fait le personnage auquel bien souvent tu es identifié, ne peut atteindre que des buts objectivables et éphémères et qui n’ont rien à voir avec ta véritable nature qui Elle est éternelle. Jésus Le Christ, entre autre, par sa résurrection t’invite à le suivre à travers l’enseignement reçu par ce Cours En Miracles. C’est avec Lui à tes côtés que tu y arriveras avec certitude. Quand ? Cela survient, simplement. Le fruit tombe tout seul de l’arbre que lorsqu’il est mûr.
Q : Le concept d’expiation m’est encore difficile à comprendre et ce passage m’a permis d’approfondir un peu plus celui de la séparation et de la culpabilité.
« Chacun de ceux que tu vois, tu le place dans le cercle à l’intérieur saint de l’expiation où tu le laisse à l’extérieur, le jugeant bon pour la crucifixion ou pour la rédemption. Si tu l’emmène dans le cercle de la pureté, tu t’y reposeras avec lui. Si tu le laisse dehors, tu l’y rejoins là. »
(T.14.V.11:1,2,3)
Q : Peux-tu m’en dire plus ?
En réalité tout est déjà là, et le faux ne pourra jamais être rendu vrai, ni l’irréel devenir réel. Le Fils de Dieu est à jamais innocent, non coupable depuis avant que le temps fût. Et tu es Fils de Dieu sans l’ombre d’un doute. Et là où nous sommes appelés à tous retourner (ne faisant qu’un) il n’est plus besoin de pardon parce que de péché il n’y en a pas et n’en a jamais eu et nous ne pouvons faire mourir ce qui n’existe pas, nous ne pouvons que cesser d’y croire car c’est par ma croyance en elle qu’une chose semble devenir réelle.
L’expiation, c’est l’acceptation de la non-culpabilité pour toi-même et tous tes frères, en tout et pour tout parce que nous sommes UN. En vérité il n’y a pas d’extérieur mais dans la croyance en la séparation il semble y exister un espace extérieur et donc tant et aussi longtemps que je perçois un frère différent de moi, à part de moi le salut semble ne pas avoir lieu voir même impossible à atteindre. Mais tout est déjà là, accompli, complet et entier, jamais perdu, éternel. Suffit de cesser de croire en ce que tu n’es pas…tout ce qui est périssable n’est pas de Dieu.
« La difficulté actuelle, c’est que l’homme s’imagine qu’il est l’auteur de ses actes. C’est une erreur. C’est la Puissance supérieure qui fait toute chose;
l’homme n’est qu’un instrument. ( l’acteur )
S’il accepte cette position, il se libère de tous ses troubles;(de toute culpabilité)
sinon, il les favorise. » (Et semble en souffrir)
Ramana Maharshi
À quand donc la réalisation totale et ultime d’être cette Puissance Supérieure Qui par l’homme, par toutes formes Se manifeste?
Réalité Suprême, spectatrice immobile, silencieuse, immuable et éternelle auteure du manifesté, émergeant d’Elle même, cadeau suprême fait à Soi-même et s’étant oubliée exprès, pour jouer, et permettre, au delà de toutes expériences, la tombée du rideau …!
La re connaissance, l’ultime retour à Soi, qui n’en n’est pas un car le Soi, Cette Puissance Supérieure ne peut S’être séparée d’Elle même. Elle peut cependant l’avoir cru un moment et s’être oubliée sous les couches du manifesté qui au final ne fait qu’un avec Elle …!
Joyeuse re connaissance
Joyeuse réalisation, que tout ça ne soit qu’un rêve.
Intellectuellement chacun voudrait savoir le « quand » de ce moment, en vérité c’est ici-maintenant et toutes situations, tout ce qui semble être autre…à part de toi …dans le temps et dans l’espace,
n’existe que pour te rappeler que tout est Un…
qu’il n’y a que toi, et ce qui semble séparé de toi…
tout ça n’est qu’un rêve…ton rêve …
et le rêve, tel que tu le perçois, au réveil n’a-t-il jamais eu une quelconque réalité ?
La Ribhu Gita, littéralement « Chant de Ribhu », est la sixième partie du Shiva Rahasya, un texte mystique légendaire d’Inde. La totalité de la Ribhu Gita est censée représenter l’enseignement donné au Sage Ribhu par Dieu lui-même, sous la forme de Lord Shiva, l’aspect sans forme de la divine activité, en laquelle tous les êtres et choses sont déjà éternellement absorbés.
Ici-maintenant, est partagé le précieux texte du chapitre 26 de la Ribhu Gita au sujet duquel Ramana aurait dit que de le lire avec attention aurait suffi à faire rentrer en Samadhi et en état de Réalisation du Soi.
Je vais t’exposer maintenant la méthode pour demeurer dans la Réalité indifférenciée qui inclut tout.
Cet enseignement est secret et difficile à comprendre même avec l’aide de nombreuses Saintes Écritures. Même les êtres célestes et les praticiens de disciplines spirituelles qui l’ont tenue pour chère l’ont acquise avec difficulté.
Suis ce que je dis, et en plongeant dans la Réalité, sois heureux.
2.
Mon fils! Les sages réalisés disent que l’inhérence absolue dans la Réalité signifie devenir un avec l’immuable, tranquille, non duel, Être suprême absolu qui est Être-Conscience-Béatitude, et le Soi de tous, et faire du mental baladeur un avec Cela, comme l’union proverbiale du lait et de l’eau,
absolument libre de tous les concepts.
3.
Quand on scrute la variété de la manifestation, on réalise qu’elle n’existe pas réellement et que tout est l’indifférencié Être Suprême Absoluqui n’est pas différent du Soi et de soi-même. Faites en sorte que cette connaissance devienne ferme par une pratique constante. Alors détournant ton regard de tout, devient un avec la Réalité Suprême Absolue, et
demeurant en Cela, sois heureux.
4.
Demeure en tant que Cela qui ne montre, après être scruté, aucune dualité dans la forme de ces objets variés ou sans la moindre trace de cause et d’effet, Cela en quoi, quand le mental est absorbé en Cela, il n’y a aucune peur de la dualité, du tout et
sois toujours heureux, inébranlable
et libère la peur montant de la dualité.
5.
Demeure en tant que Cela en quoi il n’y a
ni pensées,
ni imaginations,
ni paix ou self-control,
ni mental ou intellect,
ni confusion ou certitude,
ni être ou non-être,
et aucune perception de dualité et
sois toujours heureux, inébranlable et
absolument libre de la peur qui monte de la dualité.
6.
Demeure en tant que Cela en quoi il n’y a
aucun défaut
ni aucune qualité,
ni plaisir ou douleur,
ni pensée ou silence,
ni misère,
ni austérités pratiquées afin de se libérer de la misère,
ni idée « je-suis-ce-corps »,
ni objet ou n’importe quelle perception
et sois toujours heureux,
libre de toutes les traces de la pensée.
7.
Demeure en tant que Cela en quoi il n’y a aucun effort,
ni physique,
ni mental, ou verbal,
ou de n’importe quelle sorte,
ni péché ou vertu,
ni attachement avec ses conséquences et
sois toujours heureux,
libre de toutes les traces de la pensée.
8.
Demeure en tant que Cela où il n’y a
ni pensées
ni penseur,
ni création, préservation ou dissolution du monde,
rien à aucun moment et
sois heureux,
libre de toutes les traces de la pensée.
9.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
aucun pouvoir d’illusion limitant le Soi, ainsi que ses effets,
ni connaissance ou ignorance,
ni âme séparée ou Seigneur de la Création,
ni être ni non-être,
ni monde ni Dieu et
sois heureux,
libre de toutes les traces de la pensée.
10.
Demeure en tant que Cela en quoi il n’y a
pas de dieux et leur adoration,
ni aucun des trois aspects divins du Créateur, Préservateur et Destructeur, ou méditation sur eux,
ni Dieu sans forme Suprême,
ni méditation sur Lui et
sois heureux,
sans la moindre trace de pensée.
11.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
aucun esclavage mûrissant vers des bonnes œuvres,
ni recherche de dévotion au Divin,
ni sagesse consciente,
ni fruit de l’action à savourer,
ni état suprême séparé de lui,
ni moyens d’obtention,
ni objets à atteindre, et
sois heureux toujours,
libre de toute trace de pensée.
12.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
ni corps,
ni sens,
ni forces vitales,
ni mental, ou intellect ou imagination,
ni ego ni ignorance,
ni personne qui s’y identifie,
ni macrocosme ou microcosme et
sois heureux toujours,
libre de toutes les traces de pensée.
13.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
ni désir ni colère,
ni cupidité ni illusion,
ni mauvaise volonté ou orgueil,
ni impuretés de l’esprit,
ni les fausses notions d’esclavage et de libération et
sois heureux,
libre de toutes les traces de pensée.
14.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
ni commencement ni fin,
ni sommet, ou bas, ou milieu,
ni lieu sacré ou dieu,
ni offrandes ou actes pieux,
ni espace ou temps,
ni objets de perception et
sois heureux toujours,
libre de toute trace de pensée.
15.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
aucune discrimination entre le réel et l’irréel,
aucune absence de désir,
aucune possession de vertus,
aucun espoir de libération,
aucun maître compétent ou disciple,
aucune connaissance établie,
aucun état réalisé,
aucune libération de son vivant ou après la mort,
rien de tel à aucun moment et
sois heureux toujours,
libre de toute trace de pensée.
16.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
pas de Saintes Écritures, ou de livres sacrés,
personne qui pense,
aucune objection ou réponse,
aucune théorie à établir ou rejeter,
rien d’autre que Le Soi et
sois toujours heureux,
libre de la moindre trace de pensée.
17.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
aucun débat, succès ou échec,
aucun mot et son ni sens,
aucun discours,
aucune différence entre l’âme et l’Être suprême,
aucune des multiples causes et conséquences et
sois heureux,
sans la moindre trace de pensée.
18.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
aucun besoin d’écouter, réfléchir ou pratiquer,
aucune méditation à pratiquer,
aucune différence d’égalité, inégalité,
ou contradictions internes,
ni mots et leurs significations et
sois heureux toujours,
libre de la moindre trace de pensée.
19.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
aucune peur de l’enfer,
ni joies célestes,
ni mondes du Dieu Créateur ou d’autres dieux,
et rien qui puissent être obtenu d’eux,
ni autre monde ou univers de n’importe quelle sorte et
sois toujours heureux,
sans la moindre trace de pensée.
20.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
aucune trace des éléments ni aucun iota de leurs dérivés,
aucun sens du « je », ou « mental »,
aucune imagination mentale,
aucun défaut d’attachement,
aucun concept quel qu’il soit et
sois heureux toujours,
libre de la moindre trace de pensée.
21.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
aucune des trois espèces de corps (corps physique grossier, subtil interne, ou sans forme et plus subtil encore),
ni rêve ni sommeil,
rien des trois sortes d’âmes (celles qui sont pleinement préparées à l’avancement spirituel, celles qui sont moins préparées, et celles qui ne sont pas préparées du tout),
aucune des trois sortes d’afflictions (celles du corps, celles causées par les éléments, et celles causées par les êtres subtils et les pouvoirs spirituels),
aucune des cinq couches fonctionnelles (physique grossier, vital, psychique-émotionnel, mental, et celle de béatitude sans forme),
et personne pour s’identifier à elles, et
sois toujours heureux,
sans la moindre trace de pensée.
22.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y a
ni objet sensible,
ni pouvoir de masquer la Réalité,
ni différence d’aucune sorte,
aucun pouvoir de projeter des objets irréels,
aucun pouvoir d’aucune sorte,
aucune notion fausse à propos du monde et
sois heureux toujours,
sans la moindre trace de pensée.
23.
Demeure en tant que Cela en lequel il n’y
aucun organe des sens ni personne pour les utiliser, Cela en lequel la grâce transcendante est expérimentée, Cela qui est absolument immédiat, qui donne l’immortalité quand on le réalise et qu’on l’atteint, et le devenant, on se libère du cycle des naissances et des morts et
sois heureux encore,
sans la moindre trace de pensée.
24.
Demeure en tant que Cela,
en en réalisant et expérimentant la grâce, toutes les joies apparaissent comme les joies de Cela, qui, clairement connu pour être soi-même, montre qu’il n’y a rien qui soit séparé de soi-même, et le sachant, toutes sortes d’âmes séparées sont libérées et
sois toujours heureux,
sans la moindre trace de pensée.
25.
Demeure en tant que Cela,
ne réalisant qu’être soi-même, il n’y a rien d’autre à connaître, tout devient connu et tout but est accompli et sois toujours heureux, sans la moindre trace de pensée.
26.
Demeure en tant que Cela
qui est atteint facilement quand on est convaincu de n’être pas différent du Suprême Absolu, d’où résulte, quand la conviction devient ferme, l’expérience de la Suprême Grâce du Réel, ce qui produit un sens de satisfaction incomparable et complète quand l’esprit est absorbé en Lui et
sois heureux,
sans la moindre trace de pensée.
27.
Demeure en tant que Cela
qui conduit à la complète cessation de la misère quand la conscience est absorbée en Lui, et à l’extinction de toutes les idées de « je », « tu » et « l’autre », ainsi que la disparition de toutes les différences et
sois heureux toujours,
sans la moindre trace de pensée.
28.
Demeure en tant que Cela
en lequel, quand l’esprit est absorbé en Lui, un demeure sans un second, rien d’autre que Soi n’est vu comme existant et l’incomparable grâce est expérimentée et
sois heureux,
sans la moindre trace de pensée.
29.
Demeure en tant que
Cela qui est
Être indifférencié,
Conscience indifférenciée,
Grâce indifférenciée,
absolument non duelle,
Réalité Absolue
indifférenciée :
Et avec la ferme conviction que tu es
Cela,
sois toujours heureux.
30.
Demeure en tant que Cela
qui est « je » aussi bien que « tu », aussi bien que « tous les autres », qui est LA BASE de tout, L’UN SANS SECOND, extrêmement pur,
totalité indifférenciée.
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
31.
Demeure en tant que Cela où il n’y a plus
ni concept
ni quoi que ce soit d’autre,
là où l’ego cesse d’exister et où les désirs disparaissent et où le mental et toutes les confusions arrivent à extinction.
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
32.
Demeure en tant que Cela où il n’y a plus
ni conscience du corps,
ni les diverses fonctions de l’existence manifestée,
ni aucune perception des objets.
Demeure en Cela où le mental est mort et où l’âme devient une avec la réalité, les pensées dissoutes et , vide de toute croyance.
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
33.
Demeure en tant que Cela où il n’y a plus
aucune pratique méditative,
plus aucune ignorance
ou connaissance
ou activité d’aucune sorte.
Demeure en Cela qui est la Réalité suprême.
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
34.
Demeure en tant que Cela où,
lorsque l’on y a complètement fusionné, on éprouve le Bonheur pur et plus jamais la misère, dans Cela où l’on ne voit rien, dans Cela où l’on ne renaît plus, dans Cela où l’on ne se prend jamais plus pour un individu séparé et où l’on devient Le SOI.
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
35.
Demeure en tant que Cela
qui est vraiment la Réalité absolue et suprême,
Dieu sans forme,
l’Être absolument pur,
l’État suprême,
la Conscience absolue,
la vérité suprême en SAT-CHIT-ANANDA
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
36.
Demeure en tant que Cela
qui est l’Être suprême absolument pur,
le Bonheur absolu,
l’Être profondément subtil, brillant par lui-même, non-deux et indifférencié
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
37.
Demeure en tant que Cela
qui est la vérité absolue,
la tranquillité suprême,
l’Être éternel sans attribut,
LE SOI,
l’Être suprême indifférencié
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
38.
Demeure en tant que Cela
qui est tout du point de vue empirique et rien du point de vue absolu , le SAT-CHIT ANANDA toujours tranquille avec rien de séparé de Lui,
l’Être existant par lui-même.
Et avec la ferme conviction que tu es CELA
sois toujours heureux !
39.
Je t’ai ainsi clairement expliqué ô Nigadha comment être un avec le SOI, en te rappelant constamment que tu es un avec Lui, tu peux atteindre cet état de Bonheur permanent. Et après avoir fusionné avec le SOI, tu n’éprouveras jamais plus la misère provenant de l’identification avec la naissance et la mort.
40.
Tout est l’Être suprême qui est SAT-CHIT-ANANDA et je suis Cela en cultivant sans cesse cette pensée pure et en me débarrassant des pensées impures. Puis mon fils, te débarrassant même de cette ultime pensée et résidant sans cesse dans l’état de Plénitude :
tu Réaliseras l’état non duel et indifférencié.
41.
Les pensées pures et impures sont une des caractéristiques du mental;
Il n’y a aucune pensée errante dans le SOI.
Demeure par conséquent en tant que Cela
et libère-toi des pensées impures du mental. Reste tranquille comme une pierre ou un rondin de bois :
ainsi tu seras toujours heureux.
42.
En pensant constamment au SOI et
en oubliant toutes les pensées, y compris les pensées sur le SOI, tu découvriras le SOI.
Même un grand pécheur qui entend et comprend cet enseignement va être délesté de ses péchés et découvrir le SOI.
43.
Les nombreux textes spirituels ont déjà largement prescrit la méditation comme moyen de purifier le mental. Pour que ceux qui ont déjà atteint la purification du mental puissent atteindre aisément la Réalisation et le Bonheur absolu et illimité :
il suffit de rester tranquille comme une pierre au sein de l’indifférencié et du « Dieu » sans forme.
J’ai déjà exposé la nature de cette Réalisation.
44.
Par conséquent, après avoir atteint la pureté du mental en pensant constamment que tout ce qui est connu est le Soi, et que le Soi est en fusion totale avec la Réalité absolue :
la Réalisation peut être obtenue ICI ET MAINTENANT.
Moi, le sage Ribhu, j’ai parlé de la Vérité de cette manière et je l’ai exposée ainsi que le plein état d’Être à Nigadha.
45.
Lorsque l’on est convaincu d’être toujours celui qui est SAT-CHIT-ANANDA et que l’on réside en Cela dans un état de fusion complète, les liens illusoires de l’identification avec la naissance et la mort sont dissouts et ainsi survient la libération.
Ceci est la résultante de la danse totalement heureuse de notre « Dieu » indifférencié.
La Ribhu Gita, littéralement « Chant de Ribhu », est la sixième partie du Shiva Rahasya, un texte mystique légendaire d’Inde. La totalité de la Ribhu Gita est censée représenter l’enseignement donné au Sage Ribhu par Dieu lui-même, sous la forme de Lord Shiva, l’aspect sans forme de la divine activité, en laquelle tous les êtres et choses sont déjà éternellement absorbés.
Bhagavan Sri Ramana Maharshi attribuait une valeur unique à cet exposé lucide de la vérité suprême.
C’est Paliniswami qui apporta à Ramana une copie du texte de la Ribhu Gita. Ce dernier racontait souvent à quel point il fut surpris d’y découvrir l’exacte description de sa propre Réalisation et de celle de tant de chercheurs.
Voici ci-après un condensé de 6 versets, choisis par Ramana, parmi le texte entier de la Ribhu Gita et il considérait que ces six versets représentaient le cœur de son enseignement.
1.
Le concept : « je suis le corps »
provient de l’organe interne sensible (i.e. le mental). Il fait partie du samsara illusoire. C’est la source de toutes les craintes sans fondement;
S’il n’en reste aucune trace : alors tout devient Brahman (Le Soi) .
2.
Le concept : « je suis le corps »
est l’ignorance fondamentale.
On le connaît comme étant le nœud du cœur (hrdayagranthi). Il donne naissance aux concepts d’existence et de non-existence.
S’il n’en reste aucune trace : alors tout devient Brahman (Le Soi).
3.
Le Jiva (l’individu séparé) est un concept.
Dieu, le monde, le mental, les désirs, l’action, la peine
et toutes les autres choses ne sont
que concepts !
4.
Le mental est irréel.
Il est comme un spectacle de magie. C’est le fils d’une femme stérile.
Il est absolument inexistant.
Dès le moment où le mental disparaît,
il n’y a plus de concepts,
plus de guru,
plus de disciple,
plus de monde,
plus d’individu séparé.
Tous les concepts se résolvent en Brahman (Le Soi).
5.
Le corps et toutes les choses ne sont que des concepts.
L’audition,
le raisonnement,
les perspectives différentes
ne sont que des concepts.
La recherche du Soi est un concept.
Toutes les autres choses sont également des concepts.
Les concepts donnent naissance au monde, à l’individu séparé et à Dieu lui-même. Il n’y a rien qui ne soit en dehors des concepts.
En fait au bout du compte : tout est le Soi !
6.
Demeurer sans concept est l’état indifférencié, qui fait Un avec le Soi.
Magnifique définition de la méditation qui me parle et donc qui pourrait te parler également…dans cet élan de partager l’ici-maintenant d’un quotidien qui peut devenir méditatif et donc libérateur du conditionnement.
Présence à toutes émergences sans jugement…début d’un éveil au Soi qui est ce que tu es.
Sylvie B.
On me demande parfois : « Jeff, tu médites ? »
La réponse est non, pas du tout.
Ou, eh bien, oui, je le fais,
tout dépend de ce que tu appelles méditer.
Je n’ai pas de pratique de méditation formelle.
Pas d’horaire.
Pas de technique.
Pas d’encens.
Pas de photos de gourous sur mon guéridon.
Je ne me dis jamais : « Je médite maintenant. »
Et pourtant, tout au long de la journée,
je me retrouve en pleine méditation.
Absorbé dans l’Immédiat.
Qu’est-ce que c’est que cette méditation, alors ?
Pure fascination pour l’instant, exactement comme il est…
Consentement absolu…
Toute expérience baignant dans la curiosité.
Je n’ajoute rien.
Je n’enlève rien.
Pas de but.
Pas de recherche.
Pas d’ordre du jour.
Aucun état spécial à atteindre.
Aucune expérience particulière à avoir.
Pure merveille.
L’extraordinaire banalité (l’ordinaire beauté) de ce qui est.
La vie vécue…
En fin de compte, ce n’est pas quelque chose que je fais.
En fin de compte,
c’est ce que je suis vraiment.
Cette conscience
ouverte,
enfantine,
innocente,
absorbant doucement
chaque son,
chaque image,
chaque odeur,
chaque sensation,
chaque sentiment,
attirant tendrement un « monde », oui, embrassant un monde comme une mère embrasse son jeune enfant.
Je suis donc la mère de mon monde.
Je suis l’espace qui contient l’ordinaire.
Je suis le silence au cœur des choses.
Je suis la Capacité de joie et de chagrin.
Je n’ai jamais besoin de chercher une expérience
plus « vivante »,
plus « profonde » ou
plus « spirituelle »,
car ce moment ordinaire est si profondément sacré.
Si beau…Inondé de grâce…Complet.
Toujours complet.
Le verre craquelé d’un abribus.
Le regard d’un étranger, cachant et trahissant des siècles de douleur et de nostalgie.
Le frisson sur ma joue quand je vais à la rencontre d’un bon ami.
J’avais l’habitude de méditer…La méditation est entrée dans mes os.
Mini société au sein de laquelle tout ce qui se trouve dans le monde est présent.
Le féminin,
le masculin,
la hiérarchie,
l’autorité,
les lois et règlements,
les us et coutumes,
le tout, indépendamment où cette famille fût déposée sur cette terre immense.
Là où les opposés se rencontrent, là où la dualité commence,
là où le conditionnement est appris
et acheté pour « vrai ».
Tant et aussi longtemps que je ne mets pas en doute tous les acquis, tous les apprentissages, toutes les hypothèses à mon sujet je percevrai et croirai pour vrai tout ce qui semble me définir.
Maintenant que cela est vu tel que c’est :
une façon de voir,
de percevoir,
une façon, unique à chacun, découlant du fait que nous nous croyons séparé l’un de l’autre, physiquement, émotionnellement et mentalement…cela est un fait.
1. Nous avons déjà appris que chacun enseigne, et enseigne tout le temps.
Il se peut que tu aies bien enseigné mais que tu n’aies pas encore appris comment accepter le réconfort de ton enseignement. Si tu veux bien considérer ce que tu as enseigné, et combien cela est étranger à ce que tu pensais connaître, tu seras forcé de te rendre compte que ton Enseignant venait d’au-delà de ton système de pensée. Par conséquent Il pouvait le regarder équitablement, et percevoir qu’il n’était pas vrai. Pour cela Il a dû Se baser sur un système de pensée très différent, et un système qui n’a rien de commun avec le tien. Car il est certain que ce qu’Il a enseigné, et ce que tu as enseigné par Lui, n’a rien de commun avec ce que tu enseignais avant qu’Il ne vienne. Et les résultats ont été d’apporter la paix où était la douleur, et la souffrance a disparu pour être remplacée par la joie.
2. Il se peut que tu aies enseigné la liberté, mais tu n’as pas appris comment être libre.
J’ai dit plus tôt : «C’est à leurs fruits que vous les connaîtrez, et qu’ils se connaîtront eux-mêmes.» Car il est certain que tu te juges toi-même d’après ton enseignement. L’enseignement de l’ego produit des résultats immédiats, parce que ses décisions sont acceptées immédiatement comme étant ton choix. Et cette acceptation signifie que tu es désireux de te juger toi-même en conséquence. Cause et effet sont très clairs dans le système de pensée de l’ego, parce que tout ton apprentissage a été dirigé de façon à établir la relation entre les deux.
Ce que tu t’es enseigné à croire avec tant de diligence, comment ne pas y mettre ta foi ?
Or souviens-toi de tout le soin que tu as mis à en choisir les témoins tout en évitant ceux qui parlaient pour la cause de la vérité et de ses effets.
3. Le fait que tu n’as pas appris ce que tu enseignais ne montre-t-il pas que tu ne perçois pas la Filialité comme n’étant qu’un ? Est-ce que cela ne te montre pas aussi que tu ne te considères pas toi-même comme n’étant qu’un ?
Car il est impossible d’enseigner avec succès sans la moindre conviction, et il est également impossible que la conviction soit à l’extérieur de soi.
Tu n’aurais jamais pu enseigner la liberté à moins de croire en elle. Et ce doit être que ce que tu enseignais venait de toi.
Or ce Toi, il est clair que tu ne Le connais pas; et tu ne Le reconnais pas, bien qu’Il fonctionne. Ce qui fonctionne doit être là. Et ce n’est qu’en niant ce qu’Il a fait que tu pourrais nier Sa Présence.
4. Ceci est un cours sur la façon d’apprendre à te connaître toi-même.
Tu as enseigné ce que tu es,
mais tu n’as pas laissé ce que tu es t’enseigner.
Tu as pris grand soin d’éviter l’évident et de ne pas voir la relation réelle de cause et effet qui est parfaitement apparente.
Or en toi est tout ce que tu as enseigné.
Que peut bien être ce qui ne l’a pas appris?
Ce doit être cette partie qui est réellement en dehors de toi, non par ta propre projection, mais en vérité. Et c’est cette partie que tu as fait entrer qui n’est pas toi. Ce que tu acceptes dans ton esprit ne le change pas réellement.
Les illusions ne sont que des croyances en ce qui n’est pas là. Et le semblant de conflit entre vérité et illusion ne peut être résolu qu’en te séparant de l’illusion et non de la vérité.
5. Ton enseignement a déjà fait cela, car le Saint-Esprit fait partie de toi. Créé par Dieu, Il n’a quitté ni Dieu ni Sa création.
Il est à la fois Dieu et toi,
de même que
tu es Dieu
et Lui ensemble.
Car la Réponse de Dieu à la séparation t’a ajouté plus que tu n’avais tenté d’enlever.
Il a protégé à la fois tes créations et toi, gardant un avec toi ce que tu voulais exclure. Et elles prendront la place de ce que tu as fait entrer pour les remplacer. Elles sont tout à fait réelles, faisant partie du Soi que tu ne connais pas. Elles communiquent avec toi par le Saint-Esprit; et leur pouvoir, ainsi que leur gratitude envers toi pour leur création, elles les offrent avec joie à ton enseignement de toi-même, qui est leur demeure.
Toi qui es l’hôte de Dieu,
tu es aussi leur hôte.
Car rien de réel n’a jamais quitté l’esprit de son créateur.
Et ce qui n’est pas réel
n’a jamais été là.
6. Tu n’es pas deux soi en conflit.
Qu’est-ce qui est au-delà de Dieu ?
Si toi qui Le contiens et qu’Il contient est l’univers, tout le reste doit être à l’extérieur, où il n’y a rien.
Tu as enseigné cela, et de très loin dans l’univers, mais pas au-delà de toi-même, les témoins de ton enseignement se sont rassemblés pour t’aider à apprendre. Leur gratitude s’est jointe à la tienne et à celle de Dieu pour renforcer ta foi en ce que tu as enseigné. Car ce que tu as enseigné est vrai.
Seul, tu te tiens en dehors de ton enseignement et à part de lui.
Mais avec eux tu dois apprendre
que tu n’as fait que t’enseigner toi-même,
et tu as appris de la conviction
que tu as partagée avec eux.
7. Cette année, tu vas commencer à apprendre, et tu apprendras à la mesure de ton enseignement. Tu as choisi cela par ton propre désir d’enseigner. Bien que tu aies semblé en souffrir, la joie d’enseigner sera tienne. Car la joie d’enseigner est dans l’apprenant, qui l’offre avec gratitude à l’enseignant et la partage avec lui. Tout en apprenant, ta gratitude envers ton Soi, Qui t’enseigne ce qu’Il est, grandira et t’aidera à Lui rendre honneur.
Et tu apprendras Son pouvoir, Sa force et Sa pureté, et tu L’aimeras comme L’aime Son Père.
Son Royaume n’a ni limites ni fin, et il n’est rien en Lui qui ne soit parfait et éternel.
Tout cela est toi,
et rien en dehors de cela
n’est toi.
8. Toute louange est due à ton très saint Soi pour ce que tu es, et pour ce qu’Il est, Qui t’a créé tel que tu es.
Tôt ou tard, chacun doit jeter un pont sur le fossé qu’il s’imagine exister entre ses soi. Chacun construit ce pont, qui le porte par-delà le fossé dès l’instant où il est désireux de faire un petit effort pour le franchir. Ses petits efforts sont puissamment complétés par la force du Ciel et par la volonté unie de tous ceux qui font du Ciel ce qu’il est, étant joints en lui.
Ainsi celui qui voudrait traverser est littéralement transporté de l’autre côté.
9. Ton pont est bâti plus solidement que tu ne le penses, et ton pied y est fermement planté. N’aie pas peur que l’attraction de ceux qui se tiennent de l’autre côté et qui t’attendent ne te tire pas jusqu’à eux en toute sécurité.
Car tu viendras là où tu voudrais être,
et où ton Soi
t’attend.
Schucman – Scribe, Dr. Helen. UN COURS EN MIRACLES (French Edition) . Foundation for Inner Peace. Édition du Kindle.
L’Ashtavakra Gita est un Écrit très ancien de l’Advaita Vedanta qui relate le dialogue sur la nature du Soi, la Réalité et l’asservissement entre le sage Ashtavakra et le roi Janaka. Le texte insiste sur l’entière irréalité du monde extérieur et sur l’Absolue Unité de l’existence et ne prescrit aucune moralité ni devoirs.
LE CONNAISSANT
Dialogue 4 de 20
ASHTAVAKRA dit :
1.
Le sage qui a la connaissance de soi, jouant le jeu des réjouissances du monde,
ne ressemble en rien à ces bêtes de somme égarées dans le monde du samsara.
2.
Vraiment, le yogi ne ressent aucune émotion, même à l’idée d’être établi dans cet état auquel les Devas à partir d’Indra aspirent tous de façon inconsolable.
3.
Celui qui a connu Cela est intérieurement
indifférent aux actes bons ou mauvais,
tout comme le ciel n’est pas touché par la fumée quand bien même il peut sembler l’être.
4.
Qui peut empêcher la personne de grande âme qui a connu ce monde entier comme elle-même de vivre comme bon lui semble ?
5.
Parmi les quatre catégories d’êtres vivants, de Brahma jusqu’au dernier brin d’herbe, seul l’homme de connaissance est capable d’éliminer le désir et l’aversion.
6.
Rare est l’homme qui se sait lui-même comme Seigneur non-duel du monde, et celui qui sait cela n’a peur de rien.